Quelques informations
Ce bâtiment à la forme d'un parallélépipède massif en pierre (en granit, d'après ce que j'ai pu entrevoir) à l'appareillage irrégulier mais aux faces proprement taillées.
De beaux corbeaux en pierre supportent une toiture en lauzes.
La façade avant est flanquée de 2 échauguettes (en pierres finement taillées et au grain plus fin que le granit des murs) et de beaux mâchicoulis en partie supérieure.
Le bâtiment est quasi invisible depuis la voie publique et les propriétaires actuels ne souhaitent pas que l'on publie de photos qui ne seraient pas prises depuis la voie publique. Conformément à leur souhait, je ne vous offre donc que 2 photos prises depuis l'entrée de la propriété.
 
Autres écritures possibles
(Changement de nom ; texte en latin, roman, occitan ; erreurs de transcription...)
Trémolet
 
Sources d'information
1. Cadastre napoléonien (Archives départementales de la Lozère) :
Auroux, section G, dite de Briges, 2ème feuille, parcelle 173, plan de 1835.
Il semble que le château disposait d'une tour de flanquement à cette époque. Cette tour n'apparait plus sur le plan du cadastre révisé de 1936.
 
2. Monographies communales d'Auroux (Archives départementales de la Lozère) :
Le 13 novembre 1862, l'instituteur J. Sarrouy évoque le château : "Le château de Trémoulet est bâti au milieu des bois de la Garenne, cette position le rend assez agréable en été."
Le 7 juin 1874, l'instituteur J. Sarrouy évoque le château : "Château ayant appartenu à Mr le Baron de Ligeac, aujourd'hui devenu la propriété d'un simple paysan."
Le 29 septembre 1899, l'instituteur Jean Favier évoque le château en pp. 77-78.
 
3. Mémoires historiques sur le Pays de Gévaudan et sur la ville de Mende, qui en est la capitale (pour servir au dictionnaire universel de la France / par le Révérend Père L'Ouvreleul, Prêtre de la doctrine chrétienne, directeur et professeur de théologie morale du séminaire de Mende / Nouvelle édition, chez J. J. M. Ignon, imprimeur-libraire / Mende, 1825)
Le Père L'Ouvreleul cite en p. 25 le château comme étant encore en bon état en 1724.