Autres écritures possibles
(Changement de nom ; texte en latin, roman, occitan ; erreurs de transcription...)
Forteresse de Montaleyrac, Mont Alhérac, Montalhérac, Monte Alairaco, Montalayrac, Mont Alérac, Montaleirac, Montelerie, Montaleyrat
 
Sources d'information
1. Cadastre napoléonien (Archives départementales de la Lozère) :
Fournels, section B, dite de fromagère & Prunieirette, 2ème feuille, parcelle 372, plan de 1843.
 
2. Monographies communales de Fournels (Archives départementales de la Lozère) :
Le 30 juin 1862, l'instituteur Richard évoque la tour : "Tour de Montalayrac. Au sommet du truc de Montalayrac on remarque les ruines d'une forteresse, dont on ignore complètement l'époque de sa construction, ce qui donne à croire qu'elle a été ruinée dans des temps très reculés. Il n'existe aucune tradition sur la forteresse de Montalayrac." Il parle également d'un tunnel en 3ème page de sa monographie.
Le 24 mai 1874, l'instituteur Rambier évoque le château : "Près de Fournels, au S.E., se dresse le pic de Montaleyrat à 1259 mètres d'altitude surmonté d'une tour découronnée entourée de vastes débris de construction. On serait tenté de croire en considérant une pareille agglomération de pierres de toutes sortes qu'aux temps passés, Montaleyrat devait être plus qu'un immense Château fort ; une petite ville fortifiée. Les Barons d'Apcher étaient Seigneurs de Montaleyrat. La tradition orale en attribue la destruction au duc de Joyeuse."
 
3. L'Administration Royale dans la sénéchaussée de Beaucaire au temps de Saint-Louis (par Robert Michel / éd. librairie Alphonse Picard et Fils, Paris / 1910)
Robert Michel y cite en page p. 343 le château comme existant au XIIIe siècle.
 
4. Mémoires historiques sur le Pays de Gévaudan et sur la ville de Mende, qui en est la capitale (pour servir au dictionnaire universel de la France / par le Révérend Père L'Ouvreleul, Prêtre de la doctrine chrétienne, directeur et professeur de théologie morale du séminaire de Mende / Nouvelle édition, chez J. J. M. Ignon, imprimeur-libraire / Mende, 1825)
Le Père L'Ouvreleul y cite en p. 27 le château de "Montaleirac" comme détruit ou dont il ne reste qu'une partie en 1724.
 
5. Almois de Chateauneuf et Iseut de Chapieu (par Clovis Brunel / article dans Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale / Tome 28 / N°111-112 / 1916 / pp.462-471 / p. 465)
Le château y est nommé "Castrum de Monte Alairaco".