Quelques informations
De ce château, il ne reste que les soubassements creusés dans la roche.

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Autres écritures possibles
(Changement de nom ; texte en latin, roman, occitan ; erreurs de transcription...)
Chabanon, Chavano, Chevanon
 
Sources d'information
▩ 1. Cadastre napoléonien (Archives départementales de la Lozère) :
Cassagnas, section B, dite de Currières, feuille unique, parcelle 13 ? (quart supérieur gauche de la carte), plan de 1829.
 
▩ 2. Monographies communales de Cassagnas (Archives départementales de la Lozère) :
▪ 28 juin 1862 : l'instituteur Boudon (les Crozes-Bas) évoque le château : "A Chabanon ou Chevanon on remarque encore les ruines d'un ancien château bâti sur l'extrémité d'un grand rocher, du temps du régime féodal. Ce château servait de guide et était surmonté d'un fanal ou phare qui correspondait au château de Terre-Rouge ou Castellas, près Barre, et à celui de Chamblac dans la commune de Saint-Privat. On rapporte que la dame de ce château ayant fatigué ses vassaux par des impôts, ceux-ci résolurent de la faire périr misérablement, en l'enfermant dans un tonneau dont le dedans était garni de clous. Ce qui fut dit fut fait. Elle fut précipitée en haut du rocher au bas de la colline."
▪ 29 juin 1862 : l'instituteur de Cassagnas évoque le château : "Dans la commune de Cassagnas on remarque les ruines d'un ancien château qui existait à Chavanon ou Chabanon du temps du régime féodal. Bâti sur un grand rocher, ce château était surmonté d'un fanal ou phare qui correspondait au château de Terre-Rouge ou Castellas, non loin de Barre et au château de Chamblac dans la commune de Saint-Privat. On raconte qu'il était habité par une seigneuresse qui avait beaucoup de vassaux et desquels elle exigeait beaucoup. Ceux-ci fatigués de ses impôts résolurent de la faire pitoyablement mourir en l'enfermant dans un tonneau dont le dedans était garni de clous et à être précipitée du haut du rocher jusqu'au bas de la vallée. On y remarque encore les trous par lesquels on exécutait ceux qui étaient accusés de quelque soupçon."
▪ 20 mai 1874 : l'instituteur Numa Rauzier (les Crozes-Bas) évoque le château : "...à côté du hameau de Chevanon, on remarque encore sur un rocher les ruines d'un ancien château, qui, rapporte la légende, était habité à l'époque de sa destruction par une dame, laquelle animée d'un esprit, parait-il, encore plus mauvais que ses ancêtres, qui rouaient vifs leurs vassaux, faisait souffrir toutes sortes de tortures à ceux-ci. Mais fatigués, et sans doute un germe de liberté se faisant sentir en eux, ces malheureux se saisirent de leur suzeraine la clouèrent dans un tonneau et la précipitèrent sans pitié au fonds de l'abîme. C'est ainsi que s'anéantit la race des tyrans du château de Chevanon ; le monument fut démoli et de ce château-fort il n'en resta bientôt que quelques vestiges que l'on peut encore voir aujourd'hui."
▪ 21 mai 1874 : l'instituteur Jean-Louis Rauzier (Cassagnas) évoque le château : "Quelques vestiges des ruines d'un ancien château se trouvent près du hameau de Chabanon. On ignore l'époque de la destruction de ce château. La légende prétend que ce château était autrefois habité par une dame qui se donnait le plaisir de torturer les paysans des environs, ses vassaux ; ceux-ci, lassés par les souffrances, se saisirent de la châtelaine, la clouèrent dans un tonneau garni de pointes en dedans et la précipitèrent du haut du rocher où le château était bâti."
 
▩ 3. Armorial du Gévaudan ( par le Vicomte de Lescure / 1929 / p. 833)
 
▩ 4. L'Administration Royale dans la sénéchaussée de Beaucaire au temps de Saint-Louis (par Robert Michel / éd. librairie Alphonse Picard et Fils, Paris / 1910)
Robert Michel y cite en page p. 343 le château comme existant au XIII^e siècle.
 
▩ 5. Les châteaux de l'Arrondissement de Florac (par Robert Poujol / Janvier 1958 / Ouvrage privé déposé aux Archives Départementales de la Lozère et édité par l'association Font Vive dans le Hors série n°1 du Lien des Chercheurs Cévenols)
Le château y est décrit en page 67.